Master' Ancien Ministre
Pseudo Habbo : Masterkamilo Messages : 5782 Filière : Technicien Grade : Ministre du Développement Pièce d'argent : 14 575 PA Pièce de jeu : 50 PJ
| Sujet: Dictée Mar 11 Oct 2011 - 21:10 | |
| Rappel du premier message :Consigne : Corrigez cette dictée en rayant les mots faux et en les mettant en rouge, le gagnant remportera un lot qu'il aura la possibilité de choisir sous un certain budget dans le catalogue !
Barème : Correction : /[nombre de fautes] Autres fautes : /[barème non défini] Total : /[barème non défini]
- Spoiler:
Personne ne s'étonna du mariage de maître Simon Lebrument avec Mlle Jeanne Cordier Maître Lebrument venait d'acheté l'étude de notaire de maître Papillon ; il fallais, bien entendu, de l'argent pour la payer ; et Mlle Jeanne Cordier avait trois cent mille francs liquides, en billets de banque et en titres au porteur Maître Lebrument était un beau garçon, qui avait du chic, un chic notaire, un chic province, mais enfin du chic, ce qui était rare à Boutigny-le-Rebours. Mlle Cordier avait de la grâce et de la fraîcheur de la grâce un peu gauche et de la fraîcheur un peu fagotée ; mais c'était, en somme, une belle fille désirable et fêtable. La cérémonie d'épousailles mit tout Boutigny sens dessus dessous. On admira fort les marié, qui rentrèrent cacher leur bonheur au domicile conjugal, ayant résolut de faire tout simplement un petit voyage à Paris après quelques jours de tête-à-tête. Il fut charmant, ce tête-à-tête, maître Lebrument ayant su apporter dans ses premiers rapports avec sa femme une adresse, une délicatesse et un à-propos remarquables. Il avait pris pour devise : “ Tout vient a point à qui sait attendre. ” Il sut être en même temps patient et énergique. Le succès fut rapide et complet. Au bout de quatre jour, Mme Lebrument adorais son mari. Elle ne pouvait plus se passer de lui, il fallait qu'elle l'eût tout le jour près d'elle pour le caresser, l'embrasser lui tripoter les mains, la barbe, le nez, etc. Elle s'asseyait sur ses genoux, et, le prenant par les oreilles, elle disait :“ Ouvre la bouche et ferme les yeux. ” Il ouvrait la bouche avec confiance, fermait les yeux à moitié, et il recevait un bon baiser bien tendre, bien long, qui lui faisait passer de grands frissons dans le dos. Et à son tour il n'avait pas assez de caresses, pas assez de lèvres, pas assez de mains, pas assez de toute sa personne pour fêter sa femme du matin au soir et du soir au matin. Une fois la première semaine écoulée, il dit à sa jeune compagne : “ Si tu veux, nous partirons pour Paris mardi prochain. Nous ferons comme les amoureux qui ne sont pas mariés, nous irons dans les restaurants, au théâtres, dans les cafés-concerts, partout, partout. ” Elle sautait de joie. “ Oh ! oui, oh ! oui, allons-y le plus tôt possible. ” Il reprit : “ Et puis, comme il ne faut rien oublié, préviens ton père de tenir ta dot toute prête ; je l'emporterer avec nous et je paierais par la même occasion maître Papillon. ” Elle prononça : “ Je le lui dirais demain matin. ” Et il la saisis dans ses bras pour recommencer le petit jeu de tendresse qu'elle aimait tant, depuis huit jours. Le mardi suivant, le beau-père et la belle-mère accompagnèrent à la gare leur fille et leur gendre qui partaient pour la capitale. Le beau-père disai : “ Je vous jure que c'est imprudent d'emporter tant d'argent dans votre portefeuille. ” Et le jeune notaire souriait. “ Ne vous inquiétez de rien, beau-papa, j'ai l'abitude de ces choses-là. vous comprenez que, dans ma profession, il m'arrive quelquefois d'avoir près d'un million sur moi. De cette facon, au moins, nous évitons un tas de formalités et un tas de retard. Ne vous inquiétez de rien.
Dernière édition par Masterkamilo le Mer 12 Oct 2011 - 21:13, édité 1 fois |
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